De tout temps, l’ingénieur est appelé à résoudre des problèmes technologiques, concrets et souvent complexes, liés à la conception, à la réalisation et à la mise en œuvre de produits, de systèmes
ou de services. Pour assumer un rôle si stratégique dans la société, ce professionnel doit maîtriser
un ensemble de connaissances techniques — économiques, sociales, environnementales
et humaines — qui reposent sur une solide culture scientifique.
Et bien qu’hier encore, le savoir-faire des ingénieurs se soit exercé principalement dans le secteur industriel, il est impressionnant de constater la multiplicité et la diversité des domaines dans lesquels ils peuvent aujourd’hui faire valoir leurs talents. Dans un tel contexte, il est devenu difficile de donner
une définition unique de ce métier, qui se pratique aussi bien dans l’industrie lourde,
les biotechnologies, l’énergie et la mécanique que dans les services, l’aérospatiale, les technologies
de l’information ou encore la construction.
Ainsi, le métro que vous prenez, le tunnel que vous empruntez, l’ordinateur que vous consultez,
le téléphone que vous branchez sont tous le fruit du travail des ingénieurs, comme beaucoup
de produits industriels que nous utilisons et consommons chaque jour. Et c’est sans parler
des avancées médicales qui améliorent sans cesse notre espérance de vie et ne pourraient exister sans le recours au génie.
Au quotidien, l’ingénieur repousse donc les limites de la science pour se mettre au service
de l’humanité. Une telle responsabilité ne peut s’assumer sans adhérer à des valeurs fondamentales. C’est pourquoi, au Québec, l’exercice de la profession d’ingénieur se base
sur la compétence, la responsabilité, le sens de l’éthique et l’engagement social.