L’Ordre des ingénieurs du Québec : rétablir le lien de confiance et répondre à l’évolution de la profession
Montréal, le 16 juin 2010 – Le Conseil d’administration de l’Ordre des ingénieurs du Québec a vu son mandat et ses orientations stratégiques consolidés lors du Colloque annuel, qui se tenait, les 10 et 11 juin derniers, à Gatineau. Ces orientations visent à rétablir le lien de confiance du public et à répondre à l’évolution de la profession.
La Planification stratégique 2010-2015, en droite ligne avec le mandat de l’Ordre, a pour objectif de favoriser chez les membres une pratique professionnelle intégrant davantage les dimensions liées aux obligations professionnelles en lien avec l’éthique et la déontologie. Pour appuyer le déploiement de cette Planification dans sa première année, les membres de l’Ordre ont voté une majoration de leurs frais de cotisation. L’Ordre a une mission et se dote des outils pour l’accomplir. Au cours des prochaines années, 8 millions de dollars seront investis en ce sens.
Placée sous le thème « Rétablir la confiance du public », cette planification met en place une série de mesures qui permettront à l’Ordre de remplir pleinement sa mission première, soit celle de protection du public
affirme la présidente de l’Ordre, madame Maud Cohen, ing.
Sensibiliser, informer, former
La Planification stratégique 2010-2015 a été élaborée dans la continuité et est soutenue par une rigoureuse réflexion, notamment sur la gouvernance et sur une pratique professionnelle qui intègre les obligations liées à l’éthique et à la déontologie. Depuis bientôt un an, des allégations de prétendues malversations visant certains membres de la profession ont fait en sorte que l’Ordre devait agir promptement et en continu afin de rassurer le public sur son action. La sensibilisation, l’information et la formation sont au coeur de cette nécessaire démarche de l’Ordre.
Transformation du Bureau du syndic
La planification stratégique prévoit un projet de transformation du Bureau du syndic. Cette démarche vise à répondre à la nature de plus en plus complexe des enquêtes, au volume croissant de demandes d’enquête et à répondre adéquatement aux attentes du public en matière de protection.
Il s’agit ici d’ajouter des ressources, mais aussi de définir de nouvelles approches en actualisant les façons de faire. Ces éléments permettront à l’Ordre de répondre encore plus efficacement aux besoins. Ainsi, pour les soutenir dans leur pratique, les ingénieurs auront accès à une ligne info éthique.
S’y intègre également le Plan d’intervention en éthique, déontologie et gouvernance qui propose des actions visant à déterminer – et à corriger – la nature et l’ampleur des problèmes rapportés dans les médias concernant certains domaines du génie.
Révision de la Loi sur les ingénieurs
La Loi sur les ingénieurs, dont les premiers fondements datent du 19e siècle, ne reflète plus la réalité actuelle de la pratique d’ingénieur. La révision de cette loi s’avère donc un élément important de la Planification stratégique 2010-2015. Le nouveau cadre législatif et réglementaire donnera une loi moderne. Dès l’automne prochain, le projet sera soumis à l’Office des professions du Québec et, éventuellement, à l’Assemblée nationale du Québec pour adoption. En encadrant plus adéquatement la pratique, cette révision aidera à rétablir le lien de confiance envers la profession et ses membres.
Formation professionnelle
La formation professionnelle constitue pour l’Ordre et ses membres un secteur d’activités qui doit évoluer afin que les ingénieurs puissent, plus que jamais, être outillés afin de s’adapter aux réalités contemporaines qu’exige la pratique du génie. La formation professionnelle constitue d’ailleurs un secteur appelé à prendre beaucoup d’ampleur dans un proche avenir.
L’Ordre des ingénieurs du Québec
L’Ordre des ingénieurs du Québec célèbre cette année son 90e anniversaire. Fondé en 1920, l’Ordre regroupe plus de 58 000 professionnels du génie de toutes les disciplines, à l’exception du génie forestier.
L’Ordre des ingénieurs du Québec a comme mission d’assurer la protection du public en contrôlant l’exercice de la profession dans le cadre de lois constitutives de l’Ordre et de mettre la profession au service de l’intérêt du public.