Effondrement à Saint-Jérôme et neige sur les toits : l’Ordre des ingénieurs du Québec appelle les responsables de bâtiments à la prudence
« Les grandes quantités de neige que nous recevons cet hiver encore et l’effondrement du toit d’un bâtiment industriel survenu dimanche soir à Saint-Jérôme devraient inciter les propriétaires et gestionnaires à redoubler de vigilance, » a déclaré le président de l’Ordre, M. Zaki Ghavitian, ing.
En effet, l’enlèvement de la neige sur les toits est une opération d’entretien qui relève du propriétaire ou gestionnaire de tout bâtiment. Celui-ci doit agir dès qu’il considère que les accumulations ou le poids de la neige sont susceptibles d’atteindre un niveau critique.
« En cas de doute sur la résistance du bâtiment, le propriétaire ou gestionnaire fera appel à un ingénieur, lequel établira le ou les niveaux critiques à observer, à la suite d’une inspection les lieux et en consultant les plans du bâtiment, » souligne M. Ghavitian.
Par ailleurs, ce n’est nécessairement pas la quantité totale de neige reçue qui est déterminante. Des niveaux critiques peuvent en effet survenir même en l’absence de chutes de neige exceptionnelles, notamment à cause de la configuration des toits, de la présence de vents ou de conditions météorologiques particulières comme des pluies hivernales.
En outre, l’Ordre préconise de faire les vérifications nécessaires par un ingénieur lorsque des signes anormaux apparaissent, tel que des infiltrations ou des déformations à la structure.
À propos de l’Ordre des ingénieurs du Québec
Fondé en 1920, l’Ordre des ingénieurs du Québec regroupe plus de 60 000 professionnels du génie de toutes les disciplines, à l’exception du génie forestier.
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