28 décembre 2024

L’Ordre des ingénieurs du Québec est le premier ordre professionnel à signer une entente avec la France en matière de mobilité de la main-d’oeuvre

« L'Ordre des ingénieurs du Québec est heureux d'être le premier des 45 ordres du Québec à signer avec la France un Arrangement de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles des ingénieurs (ARM) qui s'inscrit parfaitement dans la volonté du gouvernement Charest de favoriser la mobilité des professionnels.

Grâce aux efforts de notre Ordre et de nos vis-à-vis français – la Commission des titres d’ingénieur (CTI) et le Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France (CNISF) -, la conclusion de cet arrangement d’intérêt mutuel contribuera à faciliter l’accueil et l’intégration des ingénieurs entre les deux pays », a déclaré le président de l’Ordre, M. Zaki Ghavitian, ing., à l’issue de la signature officielle de l’ARM.

La nouvelle entente, conclue avec la Commission des titres d’ingénieur (CTI) de la France et le Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France (CNISF), scelle une collaboration de longue date entre l’Ordre des ingénieurs du Québec et les autorités compétentes de la France, en intégrant les processus de reconnaissance des qualifications professionnelles en France et au Québec.

Grâce à ce nouvel arrangement, les ingénieurs diplômés au Québec ont le privilège de faire reconnaître leur titre en France. Ils pourront s’inscrire au Répertoire français du CNISF. Bien que le système professionnel français soit très différent, le titre d’ingénieur d’un diplômé du Québec aura la même valeur que celui d’un ingénieur diplômé de France. Les formalités à remplir par un ingénieur diplômé du Québec pour s’inscrire en France seront ainsi simplifiées. L’arrangement prévoit les modalités d’application.

Les principes directeurs de l’ARM signé aujourd’hui reposent principalement sur la protection du public, le maintien de la qualité des services professionnels, le respect des normes relatives à la langue française, l’équité, la transparence et la réciprocité.

Pleine réciprocité pour les diplômés français
Les ingénieurs français qui veulent pratiquer au Québec auront les responsabilités, devoirs (ex. déontologie, discipline) et privilèges (ex. permis de pratique, actes réservés) équivalents à ceux des professionnels québécois ici au Québec. Par ailleurs, l’admission d’un ingénieur de France qui veut pratiquer au Québec sera aussi facile que celle d’un diplômé du Québec. Le président de l’Ordre souligne : « Par rapport aux personnes formées à l’étranger (PFÉ) qui viennent de pays qui n’ont pas d’entente avec l’Ordre des ingénieurs du Québec, les délais nécessaires pour être admis à l’Ordre seront nettement plus courts. »

« Les entreprises québécoises en demande d’ingénieurs auront donc accès à un bassin plus grand de professionnels, ce qui est à considérer en contexte de quasi plein emploi chez les ingénieurs », insiste M. Ghavitian.

L’Ordre des ingénieurs du Québec avant-gardiste
L’Ordre s’est toujours montré avant-gardiste et a pris des mesures pour un accès facilité des PFÉ à la profession. L’ARM avec la France s’ajoute à la liste des actions déjà initiées par l’Ordre dans ce sens. L’Ordre a été l’un des premiers ordres à prendre des mesures concrètes. « Depuis six ans, nous avons un programme de tutorat à la clientèle immigrante des autres pays, pour aider les candidats à préparer les examens d’admission qui leur ont été prescrits (École Polytechnique et Université Laval) et nous avons aussi conclu une entente en 2008 avec le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles pour mieux informer et accompagner les immigrants dans leurs démarches avant même qu’ils ne quittent leur pays d’origine », précise M. Ghavitian.
À propos de l’Ordre des ingénieurs du Québec
Fondé en 1920, l’Ordre des ingénieurs du Québec regroupe plus de 60 000 professionnels du génie de toutes les disciplines, à l’exception du génie forestier.
Mission
L’Ordre a comme mission d’assurer la protection du public en contrôlant l’exercice de la profession dans le cadre de lois constitutives de l’Ordre et de mettre la profession au service de l’intérêt du public.